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Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/270

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LIVRE QUATRIÈME.

Canzone i (page 139).

Cette canzone est la première du Convito de Dante. — Le Convito est un ouvrage en prose que le poëte florentin avait commencé, et qui devait être le commentaire d’un certain nombre de ses canzones morales ou amoureuses. Villani dit que la mort l’empêcha de l’achever ; et, en effet, trois canzones seulement y sont commentées : ce sont celle-là et les deux qui la suivent. — Ce commentaire suit les pièces vers par vers, et quelquefois mot par mot ; et ce sera en donner une idée, comme dimension du moins, que de dire que ce commentaire de trois canzones remplit à lui seul un fort volume in-oclavo.

Le chant vm du Paradis fait allusion à cette canzone. Son premier vers : « Voi, che intendendo il terzo ciel movete, » se trouve être le trente-septième de ce même chant. Dante voit dans le troisième ciel, qui est la planète de Vénus, «des lueurs… qui reflètent l’éternelle clarté… » Elles se meuvent en rond, plus ou moins agiles,… et