derrière celles qui.lui apparaissent en avant résonne un Hosanna si mélodieux, que depuis il n’a jamais été sans un désir de l’entendre. Alors l’une d’elles descendit plus près de lui, et seule commença : « Nous sommes toutes « prêtes à faire ton plaisir, afin que tu le réjouisses avec « nous. Nous tournons ici dans le même cercle, avec le « même mouvement circulaire et avec la même soif que « les princes célestes, auxquels tu as déjà dit dans le « monde : « Vous qui, par voire intelligence, faites mouvoir « le troisième ciel ; » et nous sommes si pleines d’amour « que, pour te plaire, un moment de repos ne nous sera « pas moins doux. [Paradis, chant vm). » — (Voir la note du sonnet I du livre II.)
I.e Tasse, dans sa septième canzone, termine chaque siance par un vers d’un poëte renommé, et la deuxième stance se termine parle même premier vers de notre canzone de Dante : « foi, che intendendo, » etc.
Pour comprendre celte canzone, nous ne dirons pas parfaitement, mais le plus possible, il faut se reporter à l’épisode de la Dame compatissante du premier livre. Il se livra dans le cœur de Dante une grande bataille entre le souvenir de sa toute aimée Béatrice et l’image de cette Dame sensible à sa peine, et, comme le sommaire en avertit, c’est cette lutte que le poêle a l’intention de peindre dans cette pièce.
C’est dans la dernière siance de cette canzone que le poëte dit ces trois vers, auxquels se cramponne l’impuissance du traducteur : « Canzone, je crois qu’ils seront rares ceux qui comprendront bien tonvrai sens, tant tu leur parles