comme l’un des plus beaux hommages que la mère de Dieu ait reçus des hommes. »
Et nous, nous faisons comme l’érudit professeur, nous citons le sonnet, ne trouvant rien de mieux a faire pour va compléter l’éloge :
« O Madre di virtute, Luce eterna,
Che partoristi quel frutto benegno,
Che l’aspra morte sostenne sul legno
Per scampar noi dall’ oscura caverna ;
Tu del Ciel Donna, e del mondo superna.
Deh ! prega dunque il tuo flgliuol ben degno,
Che mi conduca al suo celeste regno,
Per quel valore che sempre ci governa.
Tu sai ch’in te fu sempre la mia spene,
Tu sai ch’in te fu sempre ’1 mio diporto :
Or mi soccorri,o Infinito bene !
Or mi soccorri, eh’ io son giunto al porto,
Il qual passar per forza mi conviene ;
Deh ! non mi abbandonar, sommo conforto !
Che se mai feci al mondo alcun delilo,
L’alma ne piange, è ’1 cor ne vien contrito. »
Nous doutons qu’il y ait une traduction qui puisse rendre, avec toute leur grâce, la naïve et sublime élévation de ces paroles.
Nous aurions bien aussi des éléments mystiques à chercher dans ce sonnet, à propos du mot Luce du premier vers, jouant sur le nom de Lucie,— qui n’est autre que sainte Lucie de Syracuse, symbolisée comme tout ce qui passe par l’imagination du poëte, et représentant,