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Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/282

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selon lui, la grâce illuminante ;de même que Béatrice, la théologie ;… mais nous sortirions encore trop des limites assignées pour ces notes. On peut se reporter, du reste, pour cela, à la Divine Comédie.

Ce sonnet, que les Rime aniiche donnent sous le nom de Dante, et qui est bien de lui, se trouve, dans un recueil intitulé : Poésies du premier siècle de la langue italienne (Florence 1816) ; se trouve, disons-nous, restitué par l’éditeur à Monte Andrea da Firenze.— On n’est pas commentateur -pour rien !

Sonnet n (page 166).

Gracieux sonnet, dans lequel, nous le craignons fort, Béatrice viendrait en vain réclamer sa part. La Fila Nuova ne nous montre point d’entrevue, à la Toussaint, entre Dante et la fille de Folco Portinari… Quelle âme inflammable que celle de notre poëte florentin 1 — Ne serait-il pas généreux, pour sa mémoire, de chercher à voir dans tous ces écarts de son cœur quelques-uns de ces jeux de diseur en rimes d’Amour, auxquels les poëles de son temps s’amusaient parfois, y compris lui-même et son ami Guido Cavalcanti ?

L.-A. Muratori cite ce sonnet dans sa Perfetia poesia, en se livrant à un commentaire sur l’écriture du manuscrit où il l’a trouvé et sur son orthographe.

Ballade i (page 167).

Le sommaire donne le nom d’apologue a cette pièce, parce que c’est véritablement un apologue coulé dans le