Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


SONNET XX.

Il prend Irop de plaisir à voir cetle dame. Reproches qu’il s’adresse.

Les pleurs amers que vous avez versés, ô mes yeux, pendant un si long temps, faisaient l’étonnement des personnes compatissantes, comme vous l’avez vu.

Maintenant il me semble que vous l’oublieriez, si j’étais, de mon côté, assez felon pour ne pas vous distraire (de cet oubli) par tous les moyens, en vous rappelant Celle que vous pleuriez.

Votre vanité me rend tout pensif, et m’épouvante au point de me faire craindre beaucoup du visage d’une dame qui vous regarde.

« Vous ne devriezjamais, sinon dans la mort, oublier notre Dame, qui est morte.» Ainsi me dit mon cœur, puis il soupire.