Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/19

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plus de réalité ; elle est plus immédiatement de Dieu. Ce ne sont pas des idées de l’homme à l’égard de Dieu ; ce ne sont pas des raisonnements de l’esprit de l’homme, lors même que la vérité en serait le sujet ; ce n’est pas même la vérité soumise d’une manière abstraite à la capacité de l’homme telle qu’elle existe en Dieu pour qu’il en juge. Dieu s’adresse à l’homme, lui parle, lui communique ses pensées, comme étant siennes ; et si l’homme devait en juger ce ne seraient pas les paroles de Dieu, annoncées comme telles. « Vous les avez reçues, dit Paul, non pas comme les paroles d’un homme, mais (comme elles étaient réellement) la parole de Dieu » (1 Thess. II, 13).

On a confondu souvent l’effet produit sur l’homme, l’effet qui lui fait reconnaître la vérité et l’autorité de la Parole, avec un jugement porté par l’homme sur cette Parole, comme sur une matière qui lui est soumise. Jamais la Parole ne pourrait se présenter ainsi comme soumise au jugement des hommes ; ce serait renier sa propre nature ; ce serait dire