de Joseph quant aux droits d’héritage ; mais l’enfant qu’elle portait dans son sein venait d’une source divine : la puissance du St-Esprit lui avait donné de concevoir. L’ange de l’Éternel est envoyé comme instrument de la Providence pour rassurer la conscience délicate et le cœur juste de Joseph, en lui communiquant que ce que Marie avait conçu était du St-Esprit.
On peut remarquer ici que l’ange en s’adressant à cette occasion à Joseph, le nomme fils de David. Le St-Esprit attire ainsi notre attention sur la relation de Joseph (censé être le père de Jésus) avec David, Marie étant appelée sa femme. L’ange en même temps donne à l’enfant qui devait naître le nom de « Jésus », c’est-à-dire « Jéhovah le Sauveur. » Il applique la force de ce nom à la délivrance d’Israël de l’état où le péché l’avait plongé, disant « car il sauvera son peuple » (Chap. I, 21) ; et il signale ainsi clairement le sens de ce nom de Jésus ou Jéhovah comme renfermant le titre de Jéhovah, car son peuple, Israël, était le peuple de l’Éternel. Toutes ces choses ont eu lieu pour accomplir ce que l’Éternel avait dit par la bouche de son prophète : « Voici la vierge concevra et enfantera un fils, et on appellera son nom Emmanuel, ce qui interprêté veut dire : Dieu
