Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/124

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dons de guérisons n’étaient pas dans le ciel. C’est un passage qui ne demande pas de raisonnements.

L’unité du corps de l’église sur la terre, voilà ce que ce passage affirme d’une manière expresse [1].

Jean XVII : le Seigneur demande que ceux qui croiraient par les paroles des apôtres fussent un, afin que le monde crût que le Père l’avait envoyé. Il ajoute ensuite sans prier : « La gloire que tu m’as donnée, je la leur ai donnée, afin qu’ils soient consommés en un et afin que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » Voilà donc la gloire présentée comme moyen d’être consommés en un et comme moyen de faire connaître au monde que le Père a envoyé Jésus, que le Père aime tous ceux que Jésus a sauvés comme il aime Jésus lui-même. Et Jésus prie aussi qu’ils soient un, ceux qui croient par la parole des apôtres, afin que le monde croie ; cela doit évidemment avoir lieu sur la terre, comme la gloire aura lieu dans les cieux.

L’auteur des thèses a senti toute l’importance de cette question. Si l’unité de l’église sur la terre est une vérité, il comprend qu’il ne saurait nier l’état actuel des choses ; mais il est évident que pour échapper à l’effet d’une telle vérité, et au jugement qu’une telle vérité porte sur leur position, ces personnes nient une vérité positivement annoncée dans la Parole et une vérité des plus précieuses.

M. Wolff passe, sans s’y arrêter, sur le 3e cha-

  1. On peut consulter encore : Matth. XVI, 18 ; Galat. I, 15 ; Éphés. III, 10, 21 ; — V, 24, 29, 52 ; Philip. III, 6; Colos I, 24.