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Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/125

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pitre de la seconde épître à Timothée et sur l’épître de Jude, en disant qu’il y est si peu question de l’apostasie de l’église, etc. (p. 60). Il ne me semble pas que dire qu’il y aurait des temps fâcheux où les hommes auraient la forme de la piété en en reniant la force, ce ne soit rien dire de la chute ou de la ruine de l’économie. Le premier de ces passages est une description de l’état général des choses dans la chrétienté, état qui démontre que ceux qui professent le christianisme sont devenus corrompus comme les anciens païens ; car ce qui est dit au 2 Tim. III de la chrétienté, est fort pareil au tableau que le 1er chapitre aux Rom. trace de la corruption des païens. Quant à l’épître de Jude, ce qu’elle dit de personnes qui étaient déjà entrées dans l’église et qui seraient l’objet des jugements de Christ sur les impies, me paraît être une circonstance assez importante ; c’est une révélation assez grave que celle qui montre que c’était dans le sein de l’église que se trouvaient les objets des plus terribles jugements de Dieu. Il paraît que M. Wolff y attache peu d’importance ; mais c’est attacher, hélas ! peu d’importance à la gloire de Dieu dans son peuple. C’est là le mal affreux que ces brochures décèlent.


Quant aux progrès du mal, du mystère d’iniquité, voici ce que j’ai à en dire. On peut bien présenter cette difficulté, que c’est la chrétienté et non pas l’église qui est dans cet état de ruine.

Voici ma réponse :

Le mal a commencé dans l’église ; les chrétiens sont tombés, en principe, dans le judaïsme. La porte a été ouverte à de faux frères, ce qui, peu à