Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/141

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que ce qu’eux - mêmes avaient reçu à la Pentecôte (Act. X, 47). Il est sûr que quand le Seigneur parle (Jean VII, 39) du Saint-Esprit que ceux qui croyaient devaient recevoir, car le Saint-Esprit n’était pas encore, il ne parle pas de la grâce de croire, mais de ce qui est arrivé le jour de la Pentecôte, de ce qui est arrivé à Corneille, à ceux de Samarie, de ce don duquel saint Pierre dit : « La promesse est à vous et à vos enfants, et à ceux qui sont loin, savoir, à tous ceux que le Seigneur votre Dieu appellera. » Mais, dans tous ces cas, c’était recevoir le Saint-Esprit après avoir cru. Voyez Act. II, 38 ; X, 46 ; XI, 17 ; VIII, 20.

Eh bien ! tout cela, selon M. Wolff, n’était que des dons miraculeux, des dons indépendants du don du Saint-Esprit. Peu importe que le Seigneur ait dit : « Le St-Esprit que recevraient ceux qui croyaient ; » — peu importe que saint Pierre ait dit : « Vous recevrez le don du Saint-Esprit ; » — peu importe que les Actes disent (VIII) : « Car il n’était descendu sur aucun d’eux ; » - et que Simon ait vu que l’on recevait ainsi le Saint-Esprit, que le Saint-Esprit était donné ainsi. Peu importe que Pierre l’ait appelé le don de Dieu, δωρέαν ; — peu importe que ce don soit la promesse du Père (Act. I, 4 ; II, 33), savoir, le Consolateur dont avait parlé Celui qui était maintenant monté vers le Père. (Comp. Éph. IV ; Act. II, 33 ; Jean XVI ; Luc XXIV, 49.) — Peu importe que ce Consolateur dût DEMEURER ÉTERNELLEMENT avec l’église, et que la promesse fût (Act. III) pour tous ceux que le Seigneur appellerait. Tout cela, ce n’était que des dons miraculeux et indépendants du