Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/146

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que celui qui montrait les choses à venir. Le fait est que c’est le Saint-Esprit lui-même, la troisième personne de la Trinité qui est descendue du ciel, comme la seconde lors de l’incarnation de Jésus Christ. Ce qu’il fait est une autre chose qui vient à la suite du fait de sa présence. S’il répand l’amour de Dieu dans le cœur, ou s’il fait parler diverses langues, c’est toujours le même Esprit ; ou si sa présence démontre le péché du monde et la justice de Dieu, c’est toujours le Saint-Esprit lui-même qui est là, qui produit des fruits spirituels, ou qui agit de quelque manière que ce soit ; qui donne la liberté et fait abonder en espérance. Jésus-Christ lui-même a été ramené d’entre les morts par le même Esprit qui était l’Esprit de sainteté en lui ; nos corps morts seront ressuscités à cause de son Esprit qui est en nous. Rom. I, 4 ; VIII, 9, 10, 11.

L’épître aux Galates nous présente d’une manière très-distincte ce don du Saint-Esprit, qui distingue l’économie actuelle sous toutes ses formes, ses effets moraux et miraculeux. Celui qui est conduit par l’Esprit n’est plus sous la loi. Les fruits de l’Esprit sont l’amour, la foi, la paix, etc. Si on marche dans l’Esprit, on n’accomplit pas les convoitises de la chair. L’Esprit lutte contre la chair (Gal. V, 18, 22, 16). En même temps il nous est dit (III, 2) : « Vous avez reçu l’Esprit, non par les œuvres de loi, mais par l’ouïe de la foi. » Celui qui leur fournissait l’Esprit, et qui faisait des miracles parmi eux, ne le faisait pas par les œuvres de la loi, mais par l’ouïe de la foi. Christ avait subi la malédiction afin que la bénédiction d’Abraham