Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/159

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Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle ainsi.

Ce serait un singulier commentaire sur ce passage que de dire : Cela signifie que si quelqu’un parle par l’Esprit, alors il faut qu’il parle par l’Esprit ; autrement il peut parler tant qu’il voudra, sans s’en inquiéter ; en tant que ministre, on peut parler sans ainsi rapporter tout à Dieu.

En 1 Cor. XII, nous avons donc la présence du Saint-Esprit un dans l’église, puis l’opération de Dieu, puis les dons comme manifestation de l’Esprit.

En Éph. IV, nous avons les dons que Christ a reçus, qui s’exercent dans l’édification du corps.

En Rom. XII, nous avons tout ce que l’on fait en bien dans le service chrétien traité comme don.

Enfin, en 1 Pierre IV, nous avons l’obligation de tout attribuer ainsi à Dieu.

Maintenant, Dieu peut retirer ce qu’il veut des dons qu’il distribue comme il veut ; c’est-à-dire de ceux qui ne sont que témoignage rendu à l’église devant le monde ; mais Christ nourrit l’église selon sa fidélité, et ceci repose sur une autre base. Ceci aussi peut être affaibli, si le Saint-Esprit est contristé. Toutefois, le Saint-Esprit lui-même demeure dans l’église pour toujours.

Et ceci donne lieu à une observation importante relativement à la question de savoir si le mal est sans remède. Toute la force et l’énergie de l’église provenant de la présence du Saint-Esprit, la comparaison de ce que c’était que la manifestation du Saint-Esprit au commencement, et l’oubli de sa présence actuellement, nous fera sentir tout ce qu’il y