Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/170

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quent et l’emploient, à plus forte raison l’Ancien le devient-il par les dons apostoliques.

Page 76, 23°. Il ne s’agit pas d’être ni au niveau, ni au-dessus de la Parole. Le même Saint-Esprit qui a donné la Parole comme la vérité tout entière pour l’Église, l’emploie et l’applique par des dons qu’Il donne Lui-même.

Page 76, 23°. D’accord. Il faut que le ministre se prononce, qu’il dise que toute son espérance, pour son ministère, est dans l’absence de tout don. Si le Saint-Esprit agit, il faut qu’il abdique sa charge. Mais, quel aveu ! Est-ce que le système ministériel bannit la honte, comme il bannit l’Esprit ? Tenons au moins compte de l’aveu que le système du clergé, qui se cache sous le nom de ministère, que ce que le parti appelle le ministère, ne peut subsister qu’en niant absolument tout don du Saint-Esprit.

Que le pasteur n’ait pas reçu l’autorité de régler ou de restreindre les dons du Saint-Esprit, ce n’est que la confusion, en supposant que les dons existent ; et s’ils n’existent pas, il n’y a pas besoin de les régler. En supposant qu’ils existent, ils se trouvent tous réglés d’avance dans la Parole : témoin 1 Cor. XIV, par exemple. Quand M. Wolff dit, en parlant du pasteur, que « s’il se réserve un culte où il parle seul, il est un usurpateur, » ce n’est que jeter de la poudre aux yeux. Je comprends très bien que M. Wolff veut qu’en niant les dons, le pasteur qui n’en a point, se réserve tout ce qu’il lui plaît de s’attribuer. Ce qui n’est que de l’homme, l’homme peut le régler : mais il est très-simple, que dans l’exercice de son don, chacun est libre, sauf