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Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/21

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cipaux insistaient d’autant plus, en disant : Il émeut le peuple, enseignant par toute la Judée, ayant commencé depuis la Galilée jusqu’ici. Que dit-on, à Philippes, contre Paul et Silas ? « Ces hommes, qui sont Juifs, troublent notre ville. » (Act. XVI, 20.) Et à Thessaloniques ? « Ces gens, qui ont bouleversé toute la terre, sont aussi venus ici. » (Act. XVII, 6).

J’engage les simples à ne s’inquiéter ni d’un principe politique ni d’aucun autre, mais à suivre en paix et avec fermeté le chemin où le Saint-Esprit les conduit, marchant par la foi, se souvenant que ces accusations (de quelle manière précieuse la Parole pourvoit à tous les besoins des enfants de Dieu !) que ces accusations, dis-je, se trouvent toujours dans la Bible du côté des adversaires de la vérité.

D’ailleurs cette apparence de discernement et de profondeur philosophique n’est que l’esprit superficiel de l’incrédulité. Dieu a préparé dans tous les temps les circonstances convenables pour l’impulsion que donnerait son Esprit. Les circonstances étaient toutes préparées pour la réforme. Elles étaient également toutes préparées pour le christianisme. L’aveuglement de la philosophie ne voit que ces circonstances et ne discerne pas la puissance de Dieu qui agit en elles.

L’incrédulité est toujours la même ; mais ceux qui agissent par la foi savent très-bien qu’ils sont conduits par toute autre chose que par les circonstances, et souvent, dans leur simplicité, ils ne savent pas que les circonstances les favorisent sauf par la promesse que toutes choses contribueront au bien de ceux qui aiment Dieu et qui sont appelés