Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/69

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est vrai, c’est qu’il est impossible de lire la Parole et de suivre un instant le système des théologiens, le système établi quant aux idées. C’est ce que j’ai éprouvé moi-même.

Voici maintenant ce que M. Wolff condamne comme un des fâcheux résultats de la confusion dont il a parlé. J’ai presque peur d’être blâmé comme ironique en le citant, mais sérieusement, il dit, p. 27 : « Les uns ont cru voir dans l’ordination d’un ministre quelque chose de mystérieux, de sacramental ; je ne sais quelle transformation magique qui doit imprimer un caractère indélébile à celui qui la subissait ; et l’orgueil clérical a été favorable à cette erreur. »

Tel est l’un des résultats du système théologique sur l’imposition des mains.

De plus la distinction voulue par l’auteur et que les anciens théologiens ont négligée est, dit-il, d’une si « haute importance, que c’est en elle seule que je vois le moyen de rendre à la consécration du ministre toute sa dignité en la conservant pure d’idées superstitieuses. »

Voilà donc tout le système ancien, sur ce sujet, entièrement condamné. Est-il étonnant que d’autres qui ont sondé la Parole avant M. Wolff l’aient condamné aussi ? Et il ne s’agit pas d’un défaut de théorie seulement ; la consécration des ministres a été entachée « d’idées superstitieuses ; » et « l’orgueil clérical a favorisé l’erreur. » La distinction qui seule pouvait la garder pure ne se trouvant pas dans la théologie.

Et si cela a été vrai d’un côté, comme je le crois