Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/82

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qui regardait leur marche, que tout son travail remarquable dans l’Asie mineure, en Macédoine, en Grèce a été un travail apostolique, l’œuvre d’un apôtre. Pas du tout, cela ne peut pas s’accorder avec le système Wolff, parce que l’imposition ordinaire doit être « de haut en bas et jamais de bas en haut… Partout le ministre impose les mains pour une charge inférieure ou égale à la sienne et jamais pour une charge plus élevée. » (p. 32). C’est très juste cela ; mais de plus, dit l’auteur :

« La bénédiction doit toujours être proportionnée dans son importance et son effet à la grandeur de celui qui la donne. Aussi, quand c’est Jésus-Christ qui confère l’imposition des mains, elle opère des miracles, elle guérit des malades, ressuscite des morts. Quand ce sont des apôtres, ils partagent avec de simples fidèles le don miraculeux qui à la Pentecôte fut imposé sur leur tête. » Nouvelle preuve, disons-le en passant, de ce que nous avons dit ; car il est sûr que c’était le Saint-Esprit lui-même, le Consolateur qui est descendu, de sorte que c’est là ce qui est perdu et ce ne sont pas seulement les dons. L’auteur confond la forme spéciale de manifestation et les moyens administratifs de transmission avec la présence même du Consolateur. Enfin, ajoute-t-il, « quand ce sont les autres ministres ils revêtent le candidat de la charge qu’ils ont eux-mêmes reçues. »

Ainsi le ministère qu’a exercé saint Paul n’était pas le moins du monde celui d’un apôtre.

Vous pensez peut-être que je tire des conclusions forcées. Écoutez plutôt M. Wolff. Act. XIII, 1, 2, 3.