Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/85

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

J’ai admis la différence quant au fait entre l’imposition par laquelle le Saint-Esprit était communiqué et l’imposition qui se pratiquait ordinairement ; quoique, comme division, elle soit inexacte. Je conviens que quand il s’agit de l’imposition des mains par Timothée, il ne s’agit pas du don du Saint-Esprit ; mais je m’arrête là, tout le reste de la p. 34 de M. Wolff ne contient que des raisonnements dénués de base.

1° Ces raisonnements sont fondés sur l’idée que l’on n’imposait les mains que sur les évangélistes et sur les évêques, ce qui est entièrement faux. Car il n’est jamais dit que l’on imposât les mains sur les évangélistes, et il est bien sûr que l’on imposait les mains sur les diacres, au moins dans le cas des sept. Act. VI.

2° M. Wolff, page 34, allègue en faveur de l’imposition des mains à l’évêque, l’injonction faite à Timothée de n’imposer les mains à personne avec précipitation, 1 Tim. V, 22 ; mais il y a presque toute l’épître entre les règles pour le choix des anciens et ce verset (V, 22) ; et toutes sortes de sujets ont été traités entre les deux passages.

3° Le passage, 1 Tim. (V, 22, ne fait pas suite immédiatement à quelques avis au sujet de l’ancien [1] ; mais il s’applique à la conduite personnelle de Timothée. Je crois qu’il est probable qu’on imposait

  1. Il peut être appliqué aux diacres aussi bien qu’aux anciens. Les règles pour le choix des diacres sont plus rapprochées du passage que celles données pour le choix des anciens ; mais comme je le dis dans le texte, c’est une règle générale pour la conduite de Timothée et peut s’appliquer à tous cas possible d’imposition des mains.