Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/86

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les mains sur les anciens ; parce que je vois que ce signe antique de bénédiction et de séparation pour une charge était universellement employé, et qu’entre autres choses l’épître traite de la charge d’ancien ; mais il est si peu vrai qu’il soit « impossible d’appliquer à un autre qu’à l’évêque l’imposition dont parle ce passage » qu’il est très-évident que c’est une direction pour la conduite de Timothée, dans tous les cas où il serait appelé à imposer les mains à quelqu’un.

En faveur de l’imposition des mains ayant uniquement l’évêque pour objet, M. Wolff allègue un second passage, savoir, 1 Tim. IV, 14 : « Ne néglige pas le don qui est en toi et qui t’a été donné par prophétie avec imposition des mains des anciens. » Son raisonnement sur ce second texte peut amener à une conclusion plus ou moins juste ; mais qui ne sert qu’à constater le fait que la Parole de Dieu ne dit jamais que l’on doit imposer les mains sur l’évêque. On peut le supposer et raisonner avec assez de probabilité là-dessus, mais la Parole ne le dit pas : tout ce que M. Wolff ose affirmer de ce passage c’est qu’il y fait allusion, mais nous n’avons que ce raisonnement de M. Wolff. Si les anciens ont imposé les mains à Timothée, il faut supposer qu’ils avaient eux-mêmes reçu l’imposition des mains. Mais tout ceci ne touche pas à la question qui consiste à savoir qui les a nommés ces anciens.

Séparateur