Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/90

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la vocation de l’évêque, pouvait-elle choisir parmi ceux qui étaient appelés ? Il est très-commode de dire de quelqu’un qu’il est appelé au ministère, parce que cela se fait maintenant ; mais où est-ce que cela se trouve dans la Parole ? Personne dans ce cas n’était appelé au ministère ; mais l’évêque était établi dans une charge spéciale.

Il s’agissait dans le cas de l’évêque d’une charge locale et M. Wolff admet que dans ce temps là il y avait des ministères d’apôtres et de prophètes, dont la vocation était de Dieu seul. Est-ce que les Églises pouvaient choisir à leur gré parmi les apôtres et les prophètes ? Dans toute cette partie de l’ouvrage il règne pour flatter ce qui existe, un mépris de la Parole de Dieu, que l’on ferait bien de peser devant le Seigneur, Dieu en jugera.

Quand l’auteur parle du candidat au ministère, qu’est-ce que cela veut dire ? était-on candidat pour être apôtre et prophète ? était-on alors choisi par telle ou telle Église ? car c’était là des ministères. Et quand l’apôtre choisissait et établissait des évêques en chaque ville, quand même il y aurait eu des hommes qui désirassent cette charge, étaient-ce des Églises (on ne sait pas où) qui choisissaient dans une volée de jeunes ministres celui qui leur allait ? Il est mauvais, très-mauvais de traiter ainsi la Parole de Dieu.

Enfin que l’on prenne le ministère comme l’exercice d’un don, comme c’était le cas des apôtres ou des prophètes ; (car il est absurde après tout de vouloir dire que le prophète exerçait un ministère sans dons), ou que l’on veuille le considérer comme