Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/91

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une charge ainsi que c’était le cas des évêques établis par l’apôtre, par Timothée ou par Tite, l’idée d’un choix parmi des candidats ou parmi ceux appelés au ministère est également étrangère à la Parole, exclue de la Parole. Et l’idée qu’un jeune candidat ou un ministre consacré aille se faire entendre, pour que la population d’un endroit le choisisse, ne se trouve certainement pas dans la Parole de Dieu.

Je ne peux pas admettre que l’évêque ne soit pas évêque sans imposition des mains. J’ai déjà dit que, raisonnant par analogie, il est probable que l’on imposait les mains à celui qui devait être évêque. Mais si l’apôtre avait nommé certaines personnes évêques et les avait établies par son autorité, elles auraient été évêques ; il ne s’agit pas de la distinction entre désir et réalité, car un homme aurait pu désirer sans être nommé, n’ayant pas les qualités requises. Il s’agissait seulement de ce fait : avaient ils été établis par les apôtres ou par d’autres personnes compétentes ?

Vouloir insister sur l’imposition des mains, quant à l’évêque, chose qui n’est pas dite dans la Parole, et puis adroitement ajouter, p. 38, 2° : « ainsi, celui qui veut être pasteur sans recevoir l’imposition des mains n’a pas réellement reçu de charge ; son ministère ne doit être reconnu par aucune Église, » ce n’est qu’un tour d’escamotage ; car au bout du compte le pasteur ne se trouve nommé nulle part que dans une liste de dons ; voilà le fait : et pas un mot de ce qui est dit de l’évêque et de sa charge, ne lui est appliqué dans la Parole.

Quant au témoignage tiré du chapitre XIII des