Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/45

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Premièrement examinons ce qui est dit de cette double gloire de Christ, chef de toutes choses et chef de l’Église, aux v. 15, 16. Il est annoncé comme premier-né de toute créature, et la raison en est donnée, c’est qu’il a tout créé. Celui qui a tout créé, ayant pris place comme homme au milieu de la création, doit certainement en être le chef. Cette pensée est confirmée v. 17. Le v. 18 montre la seconde portion de la gloire de Christ. Il est le chef (la tête) du corps qui est l’Église, le commencement, le premier-né d’entre les morts.

Ce sont les deux vérités présentées (Éphés. I, 22, 23) ; seulement ici les deux choses sont considérées à part comme deux gloires diverses de Christ en qui toute la plénitude a trouvé bon de demeurer.

Ensuite nous trouvons la réconciliation de toutes choses et de l’Église. Ayant fait la paix par le sang de la croix, la pensée de Dieu est de réconcilier toutes choses par le moyen de Christ dans les Cieux et sur la terre ; c’est ce qui répond au v. 16. Puis, l’Apôtre s’adressant aux chrétiens appelés à Colosse, leur dit : « Et vous autrefois ennemis, il vous a maintenant réconciliés » ; c’est ce qui répond au v. 18. Ils faisaient partie de l’Église dont Christ est la tête et de laquelle la réconciliation s’accomplit dans le temps présent. Les v. 24, 25, présentent à la