Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/58

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avait, en disparaissant devant ses jugements, rendu témoignage aux voies de Dieu à l’égard des hommes.

Les Anges avaient vu ces choses, avaient vu la sagesse et la puissance de Dieu, en exercice dans ses voies avec les hommes sur la terre.

L’Église devait leur fournir une manifestation toute nouvelle des profondeurs des conseils et de la sagesse du Dieu infini qu’ils adorent, par l’union d’un peuple céleste à un Christ glorifié, après son rejet sur la terre.

La démonstration de l’incapacité de l’homme à profiter des voies de Dieu, lui en fournissait l’occasion. Ce n’étaient plus des preuves que Dieu gouvernait sur la terre ; mais, des soins qui, en laissant en apparence entre les mains des méchants ce qui était l’objet le plus cher à Dieu sur la terre, le préparaient, par là même, pour une gloire et une joie célestes.

Il reste encore une chose à faire remarquer, c’est que, jusqu’à ce que Christ fût glorifié, le Saint-Esprit ne pouvait pas descendre sur la terre ; car l’objet de son témoignage, la gloire céleste de Christ et la rédemption accomplie par son moyen lui manquaient encore. « Le Saint-Esprit n’était pas[1] encore (donné), parce que Jésus n’était pas encore glorifié. »

  1. L’expression de : « n’était pas encore, » qui est la traduction simple et exacte du passage, montre à