Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/60

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dessus de tout ce dont les prophètes avaient parlé ; ainsi dans 1 Tim. III, 16, ayant parlé de l’Église, dans un passage déjà cité, il tourne naturellement vers la vérité dont l’Église était la colonne, ce mystère de piété. Un Messie, accomplissement des prophéties, n’était pas un mystère. Mais il n’avait jamais été parlé d’un Christ, tel que l’apôtre Paul le présente dans le verset 16 : Dieu manifesté en chair, justifié en Esprit, vu des Anges, annoncé aux Gentils, objet de la foi du monde, reçu en haut dans la gloire. Certains éléments qui s’y trouvent, se rattachaient au Messie sur la terre, parce que ce même Messie, monté en haut, doit en redescendre pour accomplir les promesses faites aux Juifs. Mais, un ensemble pareil n’avait jamais été présenté à la foi.

Quant à l’Église, la chose est vraie d’une manière encore plus absolue. Voici ce que l’Apôtre en dit (Éph. III, 9-11) : « Pour faire voir à tous quelle est la communication du (participation au) mystère, lequel, depuis la fondation du monde a été caché en Dieu, qui a créé toutes choses, afin que la sagesse infiniment variée de Dieu soit maintenant donnée à connaître aux principautés et aux puissances, dans les lieux célestes, par le moyen de l’Église, selon le dessein éternel de Dieu arrêté dans le Christ Jésus. » Impossible d’avoir quelque chose