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Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/16

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que la justice de Dieu exigeait au sujet de ce péché, et fait connaître son amour parfait. L’homme s’y est pleinement révélé ; Dieu aussi y a agi dans toute la plénitude de sa sainte justice contre le péché. En Christ, il a été parfaitement glorifié à cet égard. Le cœur et la majesté de Dieu n’ont plus rien à réclamer de celui qui vient à Lui par Christ : son amour est libre de bénir. Sa sainteté est une jouissance infinie pour celui qui peut s’approcher de Lui ; car il n’est plus question de péché entre l’adorateur et Dieu. Christ l’a aboli par le sacrifice de lui-même.

Entièrement purifiés, selon l’efficace de l’œuvre de Christ lui-même, nous venons, là où il n’y a point de péché, jouir de tout ce dont Dieu peut nous combler en bénédiction, dans la lumière où son amour a plein cours, sans nulle entrave provenant du péché, soit à l’égard de son cœur, soit à cause de sa justice. Par-dessus tout, nous venons jouir de Dieu lui-même. Nous sommes en relation avec Dieu, sans péché, dans sa présence, pour jouir de ce qu’Il est, ayant été amenés à sa connaissance par le moyen de ce qu’Il a été pour nous dans cette œuvre glorieuse, par laquelle Il nous a réconciliés avec Lui, et nous a introduits en sa présence dans la lumière. Christ ayant accompli l’œuvre même qui le glorifie à l’égard du péché, comparaît en sa présence pour nous.