Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/47

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Ainsi que la Pâque était le souvenir de la délivrance d’Égypte pour Israël, ainsi la cène est le mémorial non-seulement de notre délivrance, mais plus encore de l’amour de celui qui nous a délivrés. L’amour de Jésus qui attache du prix à notre souvenir, et se met près de nous avec tant de tendresse, est un amour qui produit les affections les plus profondes, se rattachant à tout ce qu’il y a de plus élevé dans la grâce de Dieu, et s’exprimant dans l’adoration du cœur.

Dès-lors, quoique le culte se rende en diverses manières, par des cantiques, des actions de grâce, en forme de prières, en louanges, etc., on comprend que la cène, comme expression de ce qui en forme la base, soit le centre de son exercice, autour duquel se groupent les autres éléments qui le composent. L’adorateur se souvient de ce qu’il y a de plus précieux aux yeux de Dieu : la mort de son Fils bien-aimé ; il rappelle l’acte dans lequel le Sauveur a témoigné le plus puissamment son amour.

D’autres considérations viennent à l’appui de, celles que nous venons de présenter à l’égard de la cène. On est à table dans la maison de Dieu ; on mange, comme les sacrificateurs, des choses avec lesquelles l’expiation a été faite. On entre de cœur dans la perfection de cette expiation, et de ce que Christ a été en l’accomplissant. « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure