Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/56

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devrions-nous pas rechercher la présence et l’action du Saint-Esprit pour pouvoir le rendre convenablement ?

Cependant il devrait être très-simple, car de vraies affections sont toujours simples ; sérieux en même temps, car de tels intérêts rendent sérieux. La majesté et la grandeur de l’amour de Celui que nous adorons, donnent de la solennité à tout acte par lequel nous nous approchons de Lui. Avec quelles profondes affections et quelle reconnaissance nous pensons aussi au Sauveur dans un pareil moment, où nous pouvons par lui nous tenir en la présence de Dieu, loin de tout mal, dans l’avant-goût de notre bonheur éternel, et où nous nous rappelons tout son amour pour nous.

Ces deux grands sujets dont le culte chrétien s’occupe, savoir : l’amour de Dieu, notre Père, et celui du Seigneur dans son œuvre, et comme chef de l’Église qui est son corps, font varier un peu le caractère du culte, selon l’état de ceux qui le rendent. Il y aura des moments où Jésus sera plus présent à leurs pensées ; d’autres, où le Père remplira davantage leur esprit. Le Saint-Esprit seul peut diriger en ceci ; mais, comme les sentiments doivent être vrais, leur direction dépendra de l’état des personnes qui composent l’assemblée. Rien ne doit être forcé en de pareilles choses. Celui qui est l’organe du culte, disons-le