Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/57

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ici, n’a pas à exprimer ce qui lui est propre et personnel ; il est appelé à présenter ce qui est vraiment le mouvement des cœurs par le Saint Esprit dans l’assemblée. Ceci nous fait sentir notre entière dépendance du Consolateur, pour servir Dieu en vérité tous ensemble. Rien de plus simple cependant et de plus évident que cette vérité : que, dans le culte rendu en commun, les sentiments ressentis par tous sont ceux qui doivent être exprimés.

Une autre remarque que nous pouvons faire ici, c’est que le culte se ressentira à un haut degré de tout ce qui contriste le Saint-Esprit. Tout interdit, ne serait-ce que chez un seul membre de l’assemblée, se fera ressentir (au moins s’il y a de la spiritualité), car nous sommes là comme un seul corps. Il est de toute importance que la délicatesse spirituelle se maintienne, et qu’on ne prenne pas son parti d’un état où, dans le culte, la présence de Dieu serait peu sentie, l’action du Saint-Esprit peu connue. S’il y a une vraie spiriritualité, si le Saint-Esprit remplit l’assemblée de sa présence, tout mal quelconque sera bientôt découvert. Car Dieu est un Dieu jaloux et un Dieu fidèle. Un seul Hacan a été découvert au commencement de l’histoire d’Israël ; un seul mensonge d’Ananias au commencement de l’histoire de l’Église. Hélas ! que de choses se sont passées plus tard en Israël, que de choses se sont