Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/61

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ser plutôt qu’à faire progresser. C’était le cas des Corinthiens. L’apôtre a dû les nourrir de lait. Ils n’étaient pas capables de mieux, même quand il leur a écrit.

D’un autre côté, lorsqu’il s’opère dans l’Église un retour vers l’esprit judaïque qui compromettrait l’Évangile, on voit que l’apôtre refuse de s’arrêter (Héb. V, 12–14 ; VII, 1–4.) La sagesse vivante de l’Esprit de Dieu est nécessaire à l’Église. Ce n’est pas la volonté de Dieu qu’elle puisse s’en passer, ni cesser de se placer sous sa dépendance.

Quoique ces dernières considérations pratiques ne touchent qu’accessoirement à mon sujet, je les ai présentées ici, parce qu’elles se rapportent à des difficultés qui se rencontrent constamment dans la marche chrétienne de ceux qui se réunissent en assemblée de culte, ou qui leur sont suscitées pour faire naître des obstacles. Je suppose toujours qu’on s’est réuni sur la base éternelle de l’unité de l’Église de Dieu. Si cette base est compromise, il n’y a pas lieu de se réunir du tout ; la réunion elle-même n’est pas selon Dieu. Il faut premièrement être bien au clair sur ce point.

Mais je désire ramener nos âmes au fond du sujet que je traite. Ce dont je viens de parler, s’applique aux enfants de Dieu réunis pour lui rendre culte. Doux et glorieux privilége d’anti-