Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/60

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réunis selon son cœur, si en principe notre réunion ne les embrasse pas. Il est clair que son nom ne comporte ni le monde ni le péché, ni ce qui nie la vérité qui est révélée dans ce nom. Son nom réunit ceux qui sont vraiment siens. Celui qui ne rassemble pas avec lui, disperse.

Les chrétiens sont tenus de maintenir la sainteté et la vérité, et de progresser constamment vers la mesure de la stature de la plénitude de Christ. Celui qui voudrait empêcher ce progrès, qui chercherait à retenir les âmes dans le moule de doctrines particulières, tendrait à détruire l’unité en pratique. Il n’y a que la spiritualité réglée par la Parole et conduite par la Grâce, en un mot l’action de l’Esprit de Dieu, qui puisse faire discerner dans certains cas le véritable progrès d’avec ce qui n’est qu’une insistance sur quelque vue particulière. Car l’esprit mondain qui n’aime pas le progrès et ce qui développe Christ dans les cœurs, appelle vue particulière tout ce qui tend à rendre nos liens à Christ plus puissants et plus sentis. D’un autre côté, l’esprit étroit considérera comme un progrès tout ce qui fera prévaloir ses propres idées.

Au reste, si une réunion de culte est vraiment fondée sur la base de l’unité de l’Église de Dieu, quand la masse de l’assemblée n’est pas capable de réaliser ce qui en soi serait un vrai progrès, il est inutile d’y insister ; ce serait tendre à divi-