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Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/63

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cuper beaucoup de bonnes œuvres, avoir une conduite irréprochable, beaucoup d’abnégation, beaucoup de piété, beaucoup d’humilité, s’appliquer ardemment à l’amour de Dieu en prétendant peut-être le faire reposer sur son amour infini ; mais ce sera l’amour de Dieu dans son cœur, l’amour qu’elle ressent pour Lui.

On peut faire cette demande : Si tout cela peut exister en une personne, et n’être pourtant que la chair, comment discerner la vraie circoncision ? La vraie circoncision se glorifie en Jésus-Christ. Rien de plus facile que de juger toutes ces apparences de la piété, si Christ est notre tout. Nous reconnaîtrons sans hésiter le vrai caractère de ce qui ne se glorifie pas en lui, et fournit des armes à ce qui détruit le christianisme de fond en comble.

Voulez-vous un autre signe pour discerner cette prétentieuse religion de la chair ? Elle ne retient pas la tête du corps de l’Église. (Col. II, 19.) Cela veut dire que celui qui en est imbu, n’a jamais la conscience de sa propre union avec Christ, de manière à être placé dans les lieux célestes avec lui comme étant ressuscité avec lui, os de ses os et chair de sa chair, un même Esprit avec le Seigneur, un membre de son corps. Cet homme acceptera peut-être cette vérité pour l’Église d’une manière abstraite, car il est possible que la religion de la chair soit orthodoxe,