Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/70

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jouissait devant l’Éternel, son Dieu, dans le lieu où Il avait placé son nom. On se souvenait d’avoir été esclave ; mais, en rappelant ce souvenir, on jouissait de la liberté en la présence de l’Éternel, qui avait répandu sa bénédiction sur le peuple qu’Il avait affranchi.

Ici, nous retrouvons le véritable esprit du culte. On remarquera que chacun offrait à l’Éternel, selon que l’Éternel l’avait béni.

La fête des Tabernacles avait plus de portée. On se réjouissait comme à celle de Pentecôte, et la joie se répandait sur ceux dont Dieu voulait relever les cœurs. L’esprit de joie et de grâce caractérise encore les dispositions des adorateurs rassemblés dans la présence de leur Dieu ; il caractérise la communion, qui est l’effet de cette présence ; il est en rapport avec cette circonstance que son peuple est rapproché de Lui. Mais la fête devait durer sept jours : l’esprit de la fête devait se soutenir pendant toute leur durée. « Et tu seras », est-il dit, « dans la joie. » Car les adorateurs avaient la pleine conscience du repos de Dieu. Les récoltes de l’aire et de la cuve étaient faites. Dans une pleine et abondante jouissance de tous les fruits du pays, dans le repos de Dieu, ils célébraient la bonté de Celui qui le leur avait donné, non selon qu’Il les avait bénis, mais parce qu’Il les avaient bénis dans tous les ouvrages de leurs mains.