Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/9

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Les prières adressées à Dieu pour obtenir de Lui ce dont nous avons besoin, ne sont pas non plus le culte proprement dit. Elles s’y associent plus immédiatement, parce qu’elles supposent la connaissance de Dieu, de la confiance en Lui, et ce fait que celui qui Lui présente ses prières, s’est approché de Lui en vertu de ce qu’Il est et de ce qu’Il est en sa faveur. Mais les demandes adressées à Dieu, tout en étant fondées sur la confiance en Lui, et ainsi liées intimément à l’adoration, n’ont pas le caractère propre de l’adoration elle-même.

Des louanges, des actions de grâce, l’adoration, la célébration des attributs de Dieu et de ses actes de puissance ou de grâce en forme d’adoration, le tout adressé à Lui, voilà ce qui constitue proprement le culte. Dans le culte on s’approche de Dieu et on s’adresse à Lui. Ses louanges, sans qu’elles lui soient directement adressées, s’y lient sans doute, et le cœur les rapporte à Lui ; mais une telle célébration n’a pas la forme propre du culte, quoiqu’elle puisse y entrer comme accessoire, ainsi que les prières suggérées par l’adoration elle-même. Et il ne faut pas penser que cette distinction soit de peu d’importance. Il est doux de nous raconter les uns aux autres les excellences de celui que nous aimons ; mais le racheté trouve sa joie à introduire Dieu lui-même dans ses pensées, à