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Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/8

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que bénie qu’elle soit, n’est un acte de culte[1]; elle est un témoignage rendu de la part de Dieu aux hommes. Ce n’est pas là diminuer la valeur de la prédication ; car sans elle aucun culte chrétien ne pourrait subsister. L’Évangile fait connaître le Dieu qu’on doit adorer, et agissant par la grâce, amène l’âme à l’état où elle est capable de lui rendre un véritable hommage en esprit et en vérité. Mais il n’en est pas moins vrai qu’aucun témoignage rendu à l’homme de la part de Dieu, n’est un culte rendu à Dieu par l’homme. Un sermon n’a rien de commun avec le culte. Il peut être le moyen de le produire. Le ministère de la Parole est même un caractère distinctif de l’économie chrétienne. Le peuple Juif était censé déjà placé en relation avec Dieu ; il l’était même extérieurement. Il n’était pas question de l’amener à Dieu ; il était déjà son peuple, et Dieu demeurait au milieu de lui à titre du peuple qu’Il avait racheté. Mais maintenant le royaume des cieux et la grâce du salut sont annoncés aux pécheurs, et il y a un ministère de l’Évangile pour inviter les âmes à entrer en relation avec Dieu, tout comme en Israël il y avait un sacerdoce pour maintenir des relations déjà formées.

  1. Plus on est dans l’esprit du culte cependant, plus on sait rendre témoignage ; car il est évident que quand on sera dans une intime communion avec Dieu, on saura lui rendre témoignage en amour.