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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/11

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Nous voyons de plus que c’est la souveraineté de Dieu qui donne, comme bon lui semble, soit capacité naturelle comme vase pour contenir le don, soit don selon la mesure du don de Christ, de ces trésors qui se trouvent en Lui et qu’Il a reçus pour les hommes.

Nous trouvons le ministère basé sur le même principe, quand le Seigneur dit à Pierre : « Simon Pierre m’aimes-tu ? » et, sur sa réponse, ajoute : Pais mes brebis. — Pais mes agneaux. » Ceci nous conduit à deux parties essentielles du ministère, savoir : 1° La libre activité de l’amour qui pousse à appeler les âmes ; et 2° ; les soins d’une charité qui ne se lasse pas pour les édifier quand elles ont été appelées.

Quant au ministère de la parole (car il y a d’autres dons), ces deux parties nous sont distinctement présentées dans le 1er chapitre de l’Épître de St.-Paul aux Colossiens. Au v. 23, Paul est « ministre de l’Évangile préché à toute créature sous le ciel » ; et, au v. 25, « ministre du corps de Christ, l’Église, pour accomplir la parole de Dieu. »

Comme ressorts, comme sources de tout ministère, il y a donc ces deux choses : l’amour que produit la grâce dans le cœur, l’amour qui pousse à l’activité, et la souveraineté de Dieu qui donne