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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/12

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des dons comme bon lui semble et appelle à tel ou tel ministère ; appel qui fait du ministère une affaire de fidélité et de devoir de la part de celui qui est appelé. Ces deux principes, on peut le remarquer, supposent l’un et l’autre une entière liberté par rapport aux hommes qui ne sauraient intervenir, comme source ou autorisation du ministère, sans, d’un côté, neutraliser l’amour comme source d’activité, ou, de l’autre, empiéter sur la souveraineté de Dieu qui appelle, qui envoie, et dont l’appel fait devoir. La coopération et la discipline selon la parole restent toujours à leur place.

Tout ministère qui n’est pas fondé sur les deux principes que nous venons d’énoncer n’est pas en réalité un ministère. Il n’y a aucune source chrétienne d’activité que l’amour de Christ et l’appel de Dieu.