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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/22

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par la victoire de Satan et la ruine qu’il avait introduite dans la création de Dieu ; et c’est pourquoi il y avait aussi des guérisons, des miracles attachés à ce ministère. Du moins en est-ce une des raisons ;[1] car les miracles étaient aussi une confirmation de sa partie la plus importante, savoir de la parole vivifiante. Mais ils étaient un témoignage rendu à la victoire du Fils de l’Homme sur Satan et à ses droits de bénédiction sur la création malgré tout le mal qui s’y trouvait. Plus tard ce mal serait ôté, la saison s’en était pas encore arrivée ; mais Celui qui devait l’accomplir était exalté et manifestait au milieu du mal cette puissance dans l’homme. Ainsi, le Prince de ce monde, celui qui était la puissance de tout le mal qui s’y trouve, était en partie jugé ; et c’est pourquoi aussi les miracles sont appelés les puissances ou les miracles du

  1. Mais ici aussi, en général, c’étaient des manifestations de la puissance bienfaisante, qui, portant remède aux maux dont les sentimens naturels prenaient connaissance, attiraient l’attention sur ce qui, dans la puissance de la résurrection de Jésus, ce grand miracle de l’intervention Divine dans la misère humaine, portait remède à la racine du mal, au péché. J’ai dit : en général ; parce que nous avons des exemples du jugement du St.-Esprit au-dedans de l’Église, comme dans le cas d’Ananias et de Saphira, et sur le Judaïsme apostat, comme dans le cas d’Élymas le sorcier.