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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/23

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siècle à venir ; parce qu’alors, par la présence du Fils de l’Homme, tout ce mal sera dominé et arrêté ; et ces miracles étaient un échantillon de ce bienheureux résultat, échantillon opéré par le St.-Esprit venu d’En-Haut. De ce côté, c’est un triste spectacle que nous présentons actuellement quant à la manifestation de la gloire du Fils de l’Homme. Que nous ayons au moins la sagesse de le reconnaître et de le confesser !

***

Mais ces choses étaient il est vrai des accessoires. La chose principale était le témoignage rendu à l’amour de Dieu, à la victoire du second Adam et à l’œuvre qu’il avait accomplie comme homme ; témoignage rendu par la Parole, par cette Parole qui a créé, qui soutient, qui en gendre pour la vie éternelle, qui nourrit l’âme renouvelée et qui révèle toute la gloire de Dieu ; Parole dont Jésus est la plénitude vivante.

Considéré comme ministère de la Parole, le ministère, qui manifestait la présence du St.-Esprit, manifestait en même temps la souveraineté de Dieu, la miraculeuse puissance de Celai qui était envoyé, l’étendue et l’activité de la grâce.

Ce ministère s’exerce soit parmi les Juifs, soit, dans le cas de Corneille, parmi les Gentils, par le don des langues. Des Galiléens, des Romains