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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/26

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trouve toujours dans le mal l’occasion de quelque grâce plus magnifique que ce qui a été gâté, Dieu suscite, indépendamment de l’œuvre à Jérusalem, un Apôtre né avant le temps, qui n’était « ni de l’homme ni par l’homme, » et révèle en même temps cette vérité infiniment précieuse, dont l’Apôtre ainsi appelé devient le grand témoin, que l’Église est une avec Christ glorifié dans le ciel, qu’elle est son corps qu’Il nourrit et chérit comme sa propre chair. Ainsi s’efface ce que Pierre annonçait aux Juifs, c’est-à-dire, que Christ devait revenir à eux en grâce comme à un peuple subsistant devant Lui ; et il s’agit dès-lors des espérances qui s’attachent à Christ dans le ciel, aux noces de l’Agneau, à l’union de l’Épouse avec l’Époux dans le ciel. Le retour de Christ ici-bas est entièrement en jugement, quoique pour la délivrance d’un résidu. Ceci est, dans le ministère et l’administration de l’Église, un point de progrès dont les conséquences sont très-sensibles pour nous.

À la suite de la pleine révélation de l’union de Christ et de l’Église, nous trouvons dans les écrits de l’apôtre Paul un développement beaucoup plus grand des dons du St.-Esprit, en rapport avec la position de celui qui en possédait tel ou tel comme membre de ce corps ; toutefois