Aller au contenu

Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/31

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
32

***

Je vois deux choses dans l’exercice de ce ministère dans le corps de l’Église : 1° L’ensemble de ce corps dont Christ, homme glorifié est le Chef et la tête, et ainsi la position de ce corps comme de la part de Dieu dans le monde, pour y représenter la gloire de son Chef : et 2° ce corps considéré comme le Corps de Christ lui-même, objet chéri de ses affections, l’épouse qu’Il a aimée, pour laquelle Il s’est donné, qu’Il nourrit de sa propre chair. — L’Église, instrument de la gloire et de la puissance de Dieu dans le monde, et l’Église objet chéri des affections de Christ.

***

Les dons se caractérisent, il me semble par ces deux relations. L’une de ces positions est beaucoup plus générale, et en même temps, elle tient plus à la responsabilité de l’Église ; l’autre tient à ce que Christ fait et au fond ne peut pas manquer de faire pour son Église, son Épouse. Dans les deux cas, l’unité du corps uni à Christ est toujours en vue. Dans l’un, nous avons le Seigneur Jésus, Chef dans le ciel, mais qui nourrit son corps jusqu’à ce que tous viennent à sa stature parfaite. Dans l’autre, quoique personnellement Jésus soit nécessairement exclu du ministère, Lui et l’Église sont néanmoins vus