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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/32

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comme un ensemble où Dieu agit devant le monde en son nom, comme il est dit : 1 Cor. XII, 12, « ainsi est Christ. » Aussi dans ce cas (voir le même chap.), la puissance spirituelle du Christianisme est mise en contraste avec l’idolâtrie. Premièrement, nous avons ce qui distinguait le St.-Esprit des démons, (car il s’agit de puissance spirituelle) ; c’est que le St.-Esprit seul, disait : Seigneur Jésus : et au contraire, parlant par le St.-Esprit, personne ne disait : anathème Jésus. Secondement, il y avait divers dons, mais un même Esprit ; divers services, mais un même Seigneur ; diverses opérations, mais un même Dieu qui opérait. Ainsi l’Esprit, le Seigneur et Dieu sont mis en avant en rapport avec les dons, et il est ajouté, pour que nous voyions la source immédiate de ces choses dans l’Église, « l’Esprit distribue à chacun selon qu’il lui plaît. »

La puissance du don venait du St.-Esprit (par la comparaison des versets 6 et 11, nous voyons la divinité du St.-Esprit) ; mais l’Esprit agissant en même temps en chacun en vue de la gloire du Fils, comme le Fils le fait en vue de celle du Père, chacun devenait serviteur de Christ, par son don, comme Christ était devenu lui-même serviteur dans son ministère. Le St.-Esprit agit souverainement, mais toujours dans l’accomplis-