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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/43

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Ces dons placés dans l’Église entière, dans le Corps de Christ, deviennent des jointures et des instrumens de liaison ; et c’est dans l’Église, dans le corps, qu’ils sont placés. Un don est un don dans le corps et pour tout le corps, comme un membre du corps humain fonctionne pour l’ensemble ; mon vil voit pour tout mon corps ; mon pied marche pour tout mon corps. Les placer comme charge dans ce qui n’est pas le corps, c’est les disloquer. Ils peuvent, de fait, être exercés dans une localité, mais c’est l’expression de la grâce et des droits de Christ ; et cette grâce et ces droits de Christ s’étendent à tout le corps. Souvenons-nous qu’ils ne s’exercent jamais par la volonté de l’homme. Où cette volonté entre, le péché entre aussi. Cela peut arriver comme tout autre péché, mais c’est un sujet de discipline comme tout autre ; c’était le cas des langues à Corinthe. De l’autre côté, l’esprit étroit de l’homme est jugé souvent par les droits universels et inaliénables de l’Esprit de Dieu seul et un dans tout le Corps. Nul arrangement d’homme n’a droit contre Lui ; mais Lui, comme nous l’avons vu, a droit de diriger l’exercice de tout don individuel. Il exerce le gouvernement de Dieu dans l’Église.