Aller au contenu

Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/47

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
48

son marche dont l’amour sera toujours le ressort, le mobile et le but. — Un service qui se rapporte à Christ au-dessus de tout homme, sans quoi, la responsabilité à Christ est détruite, — son action sur l’unité du corps entier, autrement l’unité d’un seul Esprit est niée, — voilà l’ordre que le St.-Esprit seul peut produire, parce que Lui seul sait effacer l’homme et l’assujettir en lui donnant une liberté qui n’est pas de Lui-même mais de l’Esprit de Dieu ; liberté qui reconnaît toujours avec joie, et comme son bien, l’autorité du Seigneur et le principe d’une soumission entière à sa volonté ; liberté qui ne vit que pour le servir et considère l’indépendance comme la misère et l’orgueil du péché.

Celui qui parle des droits des hommes, soit d’un seul soit de tous, ne parle que du péché ; celui qui n’admet pas les droits du St.-Esprit fait la guerre à la souveraineté de Dieu qui, par le moyens de ces dons, exalte sur la terre ce Jésus qui y a été autrefois humilié. L’Église, demeure du St.-Esprit Lui-même sur la terre, voilà la grande vérité du ministère et de la gloire de Christ et de son service sur la terre. La présence de Dieu donne la joie, la liberté, la responsabilité et le sérieux. L’homme, dans la présence de Dieu, est effacé quant à sa vanité et à son orgueil, et fortifié dans son service et sa fidélité.