moindre que les anges, à cause de la passion de la mort, couronné de gloire et d’honneur, de sorte que par la grâce de Dieu il goûtât la mort pour tout[1]. 10Car il était convenable pour lui, à cause de qui sont toutes choses, et par qui sont toutes choses, que, amenant plusieurs enfants à la gloire, il consommât le chef de leur salut par les souffrances[2]. 11Car et celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés, sont tous d’un ; c’est pourquoi il ne prend point à honte de les appeler frères, 12disant ; « J’annoncerai ton nom à mes frères, je chanterai tes louanges au milieu de l’assemblée » (Ps. XXII, 22). 13Et encore : « Je me confierai en lui » (És. VIII, 17). Et encore : « Me voici, moi, et les enfants que Dieu m’a donnés » (És. VIII, 18). 14Puis donc que les enfants ont part à la chair et au sang, lui aussi semblablement y a participé, afin que, par la mort, il rendît impuissant celui qui avait la puissance[3] de la mort, c’est-à-dire, le diable ; 15et qu’il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient assujettis toute leur vie à la servitude. 16Car, certes, il ne prend pas les anges, mais il prend la semence d’Abraham. 17C’est pourquoi il a dû, en toutes choses, être rendu semblable à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans les choses qui concernent Dieu, pour faire propitiation pour les péchés du peuple. 18Car en ce qu’il a souffert lui-même étant tenté, il est à même de secourir ceux qui sont tentés.
III. — 1C’est pourquoi, frères saints participants de la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain sacrificateur de notre profession, Jésus[4], 2fidèle à celui qui l’a établi, comme Moïse aussi [était fidèle] dans toute sa maison. 3Car celui-là a été jugé digne d’une gloire d’autant plus grande que celle de Moïse, que celui qui
