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Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/20

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qu’homme. Dans la mort de Christ, l’homme ne voyait que le jugement de l’homme, la puissance de Caïphe, ou celle du monde. Mais, en réalité, en tant qu’offrande, il s’est offert Lui-même devant le Seigneur.

Nous en venons donc maintenant à ce qui, dans le sacrifice, concernait le Seigneur et le sacrificateur. — L’offrande devait être soumise au feu de l’autel de Dieu. Elle était coupée par pièces, lavée et abandonnée ainsi, selon la purification du sanctuaire, au jugement de Dieu : — car le feu, comme symbole, signifie toujours le jugement de Dieu. — Quant à l’acte de la laver d’eau, il rendait typiquement le sacrifice pur, — comme Christ l’est essentiellement. Mais il y a ceci d’important, c’est que la purification de l’offrande et la nôtre sont basées sur le même principe, et le sont selon la même mesure. Nous sommes « sanctifiés par l’Esprit, pour l’obéissance. » Jésus est venu pour faire la volonté de son Père ; et ainsi, parfait dès le commencement, il apprit cependant l’obéissance par les choses qu’il souffrit. — De plus, cette purification par l’eau, dans notre cas, a lieu par la Parole ; et Christ dit pour lui-même : « L’homme vivra de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » — Il existe évidemment et nécessairement cette différence, que Christ était la vie, et avait la vie en lui-même (Jean I et V), tandis que nous, au contraire, nous recevons cette vie de lui.