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Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/21

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Examinons d’un peu plus près ce sujet : L’eau de purification représentait aussi la puissance de l’Esprit, par la parole et la volonté de Dieu. « Il nous a, de sa propre volonté, engendrés par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. » (Jacq. I, 18). « C’est par cette volonté que nous sommes sanctifiés » (Héb. X, 10). Mais, avant que cette œuvre de l’Esprit soit opérée en nous, nous sommes morts dans nos fautes et dans nos péchés. — Il faut donc que ce soit par la mort et la résurrection de Christ que cela se fasse. C’est pourquoi, à sa mort, il sortit de son côté du sang et de l’eau, la puissance qui purifie aussi bien que la puissance qui expie. — La mort donc, et la mort seule, est ce qui nettoie du péché, aussi bien que ce qui en fait l’expiation. « Celui qui est mort est quitte du péché ; » — et l’eau devient ainsi le signe de la mort, car cela seul purifie.

Cette vérité d’une sanctification réelle était nécessairement cachée à ceux qui vivaient sous la loi. — Ils n’en possédaient que les figures ; car la loi s’appliquait à l’homme, comme vivant, et réclamait de lui l’obéissance ; mais la mort de Christ révéla cette vérité, que nous étions déjà morts, et que les morts dans le péché ne pouvaient être sanctifiés que par la mort et la résurrection. — En nous, c’est-à-dire en notre chair, il n’habite aucun bien. C’est pourquoi, en faisant allusion