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Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/31

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mandement est la vie éternelle ; » — « Je sais ce que le Père m’a commandé ; » — « Le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voie faire au Père ; » — « J’ai gardé, » dit-il, « les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. » — « Si quelqu’un marche pendant le jour, il ne bronche point. » — Plusieurs de ces paroles furent prononcées dans des occasions où l’œil diligent de la foi voit, à travers la sainte humiliation du Seigneur, sa divinité, — Dieu — le Fils, n’ayant que plus d’éclat, pour s’être ainsi caché ; comme le soleil, que l’œil humain ne peut pas regarder fixement, montre la puissance de ses rayons en donnant une pleine lumière à travers les nuages, qui les cachent et les adoucissent. Quoique Dieu s’humilie, il n’en est pas moins Dieu. C’est toujours Lui qui le fait. « Il ne pouvait être caché. »

Cette obéissance absolue répandait comme un parfum exquis sur tout ce qu’il faisait. Il apparaissait toujours comme un envoyé. Il recherchait la gloire du Père qui l’avait envoyé. Il sauvait quiconque venait à lui, parce qu’il n’était pas venu pour faire sa propre volonté, mais la volonté de Celui qui l’avait envoyé ; et comme les pécheurs ne pouvaient aller à lui, à moins que le Père ne les attirât, c’était ce qui l’autorisait à les sauver, car il devait faire implicitement la volonté du Père. — Quel esprit d’obéissance nous voyons ici !