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Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/30

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un chemin jusque dans la sainte retraite où l’amour avait caché sa gloire, et la force à paraître. C’est cet être divin, qui était revêtu d’humilité et qui traversait dans un esprit de douceur un monde qui le rejetait ; et, lors même qu’il est contraint de se montrer, ce n’est que pour donner toute sa force et toute sa gloire à son abaissement volontaire, dont il ne se défait jamais, pas même quand il est forcé de reconnaître sa divinité. C’était bien Celui qui s’appelle « Je suis », — mais dans l’abaissement et l’isolement de la plus parfaite et de la plus humble obéissance. En lui, point de secret désir de garder sa place au milieu de son humiliation. La gloire de son Père était tout le désir de son cœur. C’était bien « Je suis », mais dans la perfection de l’obéissance humaine. C’est ce qui apparaît partout. « Il est écrit, » telle était sa réponse à l’Adversaire, « il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » « Laisse faire maintenant, » dit-il à Jean-Baptiste, « car il nous est convenable d’accomplir ainsi toute justice. » — « Les fils sont exempts, » dit-il à Pierre dans une autre occasion ; « mais donne cela pour moi et pour toi. » Dans l’Évangile de Jean, où, comme nous l’avons remarqué, la personne même de Christ est surtout mise en relief, il parle de cette obéissance d’une manière plus directe : « J’ai reçu ce commandement de mon Père, et je sais que son com-