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Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/41

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rien dans la naissance de Christ. Il était né de la volonté divine. Marie, se pliant à cette volonté, dans la sainte obéissance d’un œil simple et d’un cœur pur, manifesta d’une manière belle et touchante la soumission du cœur et de l’entendement à la révélation de Dieu : « Voici la servante du Seigneur ; qu’il m’arrive selon ta parole. » — La nature humaine de Christ était exempte de péché, étant conçue du Saint-Esprit. Cet être saint, qui devait naître de la Vierge, devait être appelé le Fils de Dieu ; il était réellement homme né de Marie, mais il était aussi né de Dieu. Je vois, par conséquent, ce titre de Fils de Dieu appliqué à Christ dans ces trois différentes qualités, — savoir : Fils de Dieu, Créateur, dans l’épître aux Colossiens, dans celle aux Hébreux et dans tant d’autres passages qui y font allusion ; Fils de Dieu, né dans le monde ; et Fils de Dieu, ressuscité d’entre les morts.

Le gâteau était pétri avec de l’huile ; et la nature humaine de Christ tirait son caractère du Saint-Esprit, dont l’huile est toujours le symbole. Mais pureté n’est pas puissance ; aussi c’est sous une autre forme qu’est exprimée la puissance spirituelle qui agissait par l’humanité de Christ.

Les gâteaux devaient être oints d’huile et il est écrit que « Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu, en faisant du bien, et guérissant tous ceux qui étaient sous la puissance du Diable. »