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Page:Darby - Les types du Lévitique.djvu/42

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Ce n’était pas qu’il manquât quelque chose à Jésus ; car, comme Dieu, il aurait pu tout faire ; mais il s’était anéanti lui-même, et il était venu pour obéir. Aussi n’est-ce qu’après avoir été appelé et oint qu’il se présente en public, quoique son entrevue avec les docteurs dans le temple démontrât, dès le commencement, sa relation avec le Père.

Sous ce rapport, il y a une certaine analogie dans notre position : en effet, être né de Dieu n’est pas la même chose qu’être scellé et oint du Saint-Esprit. Le jour de la Pentecôte, — Corneille, les croyants de Samarie à qui les Apôtres imposèrent les mains, sont autant de preuves de cette vérité, comme aussi plusieurs passages relatifs à ce sujet. « Parce que vous êtes enfants, » dit l’Écriture, « Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, c’est-à-dire, Père ! » (Gal. IV, 6.) « En qui, lorsque vous avez cru, vous avez été scellés par le Saint-Esprit de la promesse qui est les arrhes de notre héritage jusqu’à la rédemption de la possession acquise » (Éph. I, 15, 14) : et au chapitre VII de l’Évangile selon S. Jean, il est écrit : « Or il disait cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. »

Par la communication d’une nouvelle nature, le Saint-Esprit peut avoir produit dans une âme de saints désirs et l’amour de Jésus, sans lui avoir communiqué la conscience de la délivrance, la puissance et la joie de la pré-