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négation de l’immortalité de l’âme ont été admis dans la réunion ; puis la doctrine y a été enseignée. Nous avons rompu, ou plutôt refusé toute relation avec ces réunions. Les personnes qui blâment notre sévérité n’ont pas voulu se tenir ainsi à l’écart, et à présent les principaux instruments de la mission suisse ou de la Grande-Ligne nient l’immortalité de l’âme. J’espère que tous n’en sont pas là. Dieu le sait. Je n’entre pas davantage dans les détails, ce serait trop pénible, et de peu d’utilité. Ce qui est sûr, c’est que le manque de discipline fidèle, le système relâché, prôné par M. O., le manque d’exclusisme absolu à l’égard de ce qui est faux et mauvais, a jeté la mission suisse dans la doctrine qui nie l’immortalité de l’âme. Il se peut qu’ils disent : nous ne la prêchons pas ; mais la doctrine court : on va demander au ministre ce qu’il en pense : il pense que c’est la vérité, et les âmes y entrent. Eh bien, nous avons refusé ceux qui n’ont pas voulu rompre avec ce système et j’en bénis Dieu. Voilà un beau champ de travail ruiné, précisément par le système que prône M. O. Des réunions neutres, se prévalant de l’absence de l’exclusisme absolu et approuvées en cela par Béthesda, et par les neutres, et par les Olivier, sont des trappes pour les âmes simples qui se rendent